Odezenne revient avec « Pouchkine » et un nouveau concert à Lyon

LYON | LE TRANSBORDEUR | 22.11.19

Après « Dolziger St. 2 » en 2015,  « Au Baccara » en 2018 et le succès des tournées « à la demande », ODEZENNE revient en 2019 avec un nouvel EP « Pouchkine » (sortie le 13/9) . Nouvelle pièce d’un puzzle chanson-rap qui s’assemble disque culte après disque culte depuis dix ans.

Précurseur du genre, le groupe avait une nouvelle fois accouché en 2018 d’un album singulier et continue de préciser sa signature, en dehors des habitudes. Des chansons qui continuent d’interroger l’époque et plantent autant de décors que de titres. Autoproclamé « musique botanique, romantique et pathétique » sur leur compte Instagram, Odezenne semble surtout prendre de plus en plus de plaisir à faire de la musique, où il fait bon se perdre.

Après une tournée marathon de cent concerts portés par leurs « Odezenne à la demande » à travers plusieurs pays, le public attend désormais avec impatience de savoir à quelle sauce ils va être mangé.

Originaire de Bordeaux, les prémices du groupe apparaissent lorsque Alix et Mattia se rencontrent en cinquième. Le premier vient de région parisienne, l’autre de Milan, en Italie. Ils forment un groupe de rock, « Satanic Spirit » puis leurs chemins se séparent quand Alix part vivre à l’étranger, où il se met à écrire. Ils forment O2zen lors de son retour à Bordeaux quatre ans plus tard :

« Odezenne, c’était le nom de notre ancienne proviseure, on l’a utilisé dans un freestyle, ça nous a fait marrer, on l’a gardé » explique Alix.

Les deux amis enregistrent leur premier morceau en 2004, puis rencontrent Jacques et se mettent à composer des chansons à trois. En 2007, un ami leur propose une première partie à l’Inca, une cave concert mythique des années 2000 à Bordeaux. L’occasion pour eux de recruter DJ Lodjeez à la formation. Odezenne remplit la salle et y retourne à trois reprises en avril 2007.

Le groupe sort en 2008 son tout premier disque Sans chantilly et décide de faire des concerts. En dix ans, ils auront le temps de produire trois autres opus, de créer leur propre label Universeul et d’affirmer une identité originale et solide marquée par la fusion des genres.